La société Baseform a combiné des années de recherche et développement dans les systèmes de distribution d'eau avec des compétences tout aussi remarquables dans le domaine informatique.
Depuis la création de Baseform en janvier 2015, nous avons rapidement acquis une position de leader sur les marchés où nous sommes présents, et nous le devons au fait de ne pas perdre de vue quelques notions fondamentales:
- Les réseaux d'eau ne sont pas des bouts de tuyaux, ce sont des organismes vivants qui ensemble fournissent un service - nous nous efforçons de faire en sorte que les services publics fournissent le service 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, aujourd'hui et dans le futur
- Les infrastructures publiques doivent durer plus longtemps que nous, et les changements que chaque génération peut introduire sont très limités;
- les logiciels disponibles sur le marché - facturation, inventaire, SCADA, maintenance - jouent bien leurs rôles respectifs ; mais ils dispersent les données, les processus et les sources d'information loin des décisions clés;
- Les opérations journalières exigent une attention particulière ; les décisions opérationnelles, l'efficacité de la planification et les objectifs à long terme de l'entreprise ont peu de chances de s'aligner efficacement, à moins que quelque chose ne soit fait à la racine du système.
Nous parvenons à valoriser davantage les données que les collectivités et les villes collectent quotidiennement et à mieux orienter les décisions stratégiques (à court et à long terme) grâce au savoir-faire cumulé, à des calculs et des statistiques appropriés, en les transposant dans la vie de tous les jours.
Notre site illustre l'ensemble des idées qui constituent le cadre de la famille de modules que nous mettons à la disposition des compagnies gestionnaires des réseaux d'eau, des villes et de la collectivité. Nous pensons que cette vision et notre système et notre logiciel peuvent faire la différence, dans le secteur de l'eau mais aussi dans la manière dont les sociétés utilisent cette ressource toujours moins abondante.
À propos des villes
Les régions métropolitaines concentrent aujourd'hui 80 % de la population américaine. Dans 30 ans, les Nations Unies estiment que ce pourcentage devrait s'appliquer à l'ensemble du globe. La conception et la gestion des villes et de leurs infrastructures n'ont jamais été aussi complexes et cruciales.
Une chose est sûre, il faut améliorer la conception et les méthodes de planification actuelles. Les villes ne sont pas des ensembles d'infrastructures, et encore moins des environnements statiques. Les villes sont des personnes et nous, à Baseform, les voyons se déplacer et évoluer tout au long de la journée, de la semaine, de la saison, de l'année, dans chaque milieu urbain.
Les villes sont les plus grandes contraintes à la prestation d'un service en matière d'infrastructures - les services publics relèvent un défi qui est en réalité un enjeu de société. Les infrastructures collectives sont là pour délivrer un service aux citoyens où ils vivent, travaillent ou se divertissent. La gestion des villes et de leurs équipements consiste à comprendre ses habitants, les lieux où ils vivent et la manière dont ils se comportent, dans le temps et l'espace, à tout instant.
Augmentation des capteurs et données omniprésentes
Savoir est bien mieux que croire. À mesure que les capteurs se multiplient, nous pouvons combiner les sources de données comme jamais auparavant, afin de parvenir à une meilleure compréhension des comportements humains et des niveaux d'activité autour des centres urbains, tout au long de la journée et de l’année.
L'ingénierie, l'architecture et l'urbanisme connaissent une révolution fondamentale, où au lieu de s'appuyer uniquement sur des versions projetées de la réalité comme au cours des derniers siècles (modèles, dans le jargon du XXe siècle), nous pouvons désormais observer de plus en plus cette réalité dans le détail et adapter continuellement le paysage conçu, les installations, les infrastructures aux besoins et aux intensités changeantes de nos sociétés.
En ce qui concerne les infrastructures publiques du cycle de l’eau, il est évident que ces besoins sont en constante évolution. Il ne s'agit pas seulement des enjeux émergents et incertains du changement climatique, des crises énergétiques et de leur impact, mais aussi de la réalité quotidienne. Le petit film ci-dessus, extrait de notre base de données sur plus de 1500 ans de consommation humaine dans les villes du monde entier, montre comment un aménagement urbain statique ou un schéma-directeur peut facilement passer à côté de la réalité et devenir un problème plutôt qu'une solution.
Infrastructures menacées
La durée de vie utile des canalisations des réseaux d'eau peut aller de plus d'un siècle à moins de deux décennies. Les villes doivent réinvestir en conséquence. Ne pas le faire, c'est comme ne pas payer un prêt bancaire - ça s'accumule. Rien qu'aux États-Unis, le déficit actuel d'investissement différé est estimé à plus de 60 milliards d’euros. La plupart des grandes villes, dont les infrastructures ont été construites il y a plusieurs décennies, connaissent des problèmes tels que des fuites d’eau, des pénuries d'eau, des augmentations de tarifs et des risques liés à la qualité de l'eau.
Les investissements massifs qui sont inévitablement nécessaires exigent une vision à long terme et des processus de planification systématiques, justifiables et transparents.
Les barres bleues plus foncées du graphique montrent les investissements annuels dans les réseaux d'eau d'une ville américaine, depuis leur création dans les années 1950. L'investissement initial est principalement incorporé dans le prix du logement et donc supporté par les acheteurs initiaux. Les barres blanches indiquent les dépenses annuelles actuelles d'entretien et de rénovation, à des niveaux suffisants selon les normes du secteur.
Ce que la société moderne dans son ensemble n'a pas encore ressenti, c'est le phénomène de rebond de ces boums d’investissements, car un grand nombre de conduites arrivent en fin de vie au même temps et doivent être remplacées (barres bleues brillantes). Cette fois-ci, le coût ne sera pas dilué ailleurs et la collectivité doit trouver des moyens de faire face à des besoins de dépenses bien supérieurs aux taux de rénovation conformes aux "normes".
Les réseaux d’infrastructures ne sont pas simplement des ensembles de patrimoine. Obtenir un meilleur service à partir des investissements et des dépenses opérationnelles n'est pas la même chose que remplacer des voitures vieillissantes d’une flotte automobile. Les réseaux se comportent comme des réseaux - chacun est unique ; leur état, leur topologie et leur fonction sont importantes. Afin de maximiser l’impact financier, nous devons prendre en considération le financement, le risque, mais aussi les performances, la réalité hydraulique et, surtout, le niveau de service, le lieu où il est fourni et ses bénéficiaires.
La technologie n'est pas un remède miracle, mais elle peut aider. La clé, ce sont des objectifs clairs, une bonne notion de la manière de les mesurer et la volonté d’une équipe de prendre les bonnes décisions.